Du nouveau sur tous les fronts
La saison 5 de Call of Duty: Modern Warfare 3 est (enfin) arrivée et, comme d’habitude, Activision nous balance une salve de contenus à faire pâlir une mission commando. Que vous soyez un vétéran du multijoueur ou un accro du mode zombies, cette nouvelle saison a quelque chose sous le capot pour vous accrocher des heures. Alors, qu’est-ce qu’on attend ? C’est parti pour un décryptage sans détours de cette nouvelle fournée explosive !
Un Battle Pass qui monte en pression
À chaque saison son Battle Pass, et celui de la saison 5 ne fait pas exception. Activision mise ici sur la continuité tout en injectant un soupçon de fraîcheur bienvenu. Une centaine de paliers à débloquer — costumes, plans d’armes, jetons d’EXP, cosmétiques en tout genre, et évidemment, des personnages emblématiques qui font plaisir.
Cette saison, c’est Lara Croft qui crée l’événement en débarquant dans l’univers de Call of. Oui, vous avez bien lu : la légendaire chasseuse de trésors s’invite dans Modern Warfare 3, armée de ses pistolets et de son charisme tout droit sorti des ruines archéologiques. Cela peut sembler anachronique, mais avouons-le, on adore ce genre de crossover quand c’est bien ficelé.
En parallèle, on retrouve également un skin inspiré de l’univers de Tomb Raider, une exécution signature avec ses dual Berettas et un finish move qui laisse peu de chance à vos ennemis. Si vous cherchiez un prétexte pour poncer les paliers du Battle Pass, vous venez de le trouver.
Multijoueur : Du classique bien revitalisé
Les amateurs de sueurs froides et de clutchs millimétrés en auront pour leur grade : cette saison ajoute trois nouvelles cartes multijoueurs qui renvoient aux racines tactiques de la franchise, tout en injectant un brin d’audace dans la mise en scène.
- Strike (Remasterisée) : Un classique de Modern Warfare revisité avec finesse. Conserve les lignes de tir légendaires mais modernise les graphismes et l’éclairage pour des affrontements plus lisibles (et plus beaux, soyons honnêtes).
- Punta Mar : Un port de pêche tropical devenu terrain d’opération. Map asymétrique, nombreuses options de flanks. On adore… sauf quand on se fait spawn trap.
- Drainage : Moins séduisante sur le papier – un réseau d’égouts inondés – mais étonnamment stratégiquement riche. Préparez vos claymores… et vos chaussures.
À cela s’ajoute une rotation de modes temporaires, dont le retour très apprécié du mode Headquarters Hardpoint (un mix musclé entre la prise d’objectifs rapide et la nécessité de contenir la zone) et un nouveau mode expérimental : Capture & Keep, qui pourrait bien devenir un favori si les ajustements suivent.
Un arsenal affûté pour la saison
Qui dit nouvelle saison, dit nouveau matos. Côté armes, la saison 5 nous gratifie de plusieurs ajouts marquants :
- FR 5.56 : Ce vieux compagnon de MW2 (le vrai, celui de 2009) fait son retour. Fusil d’assaut à rafale, précis et punitif si vous avez le bon timing.
Reclaimer 18 : Un fusil à pompe qui, malgré son nom discret, déboîte les couloirs comme un bulldozer. Idéal pour le CQB. - Detonator : Gadget explosif déployable qui agit comme un leurre suivi d’un impact à effet de zone — un petit bijou pour les piégeurs menteurs.
L’équilibrage a également été repensé en profondeur. Plusieurs fusils avaient tendance à monopoliser les stats dans les parties classées : le Kastov 762 et le BAS-B prennent un nerf bien mérité. À l’inverse, certaines armes moins utilisées (coucou la STB 556) reçoivent un buff pour les remettre sur le devant de la scène.
Zombies : Plus que des cervelles, une vraie mission
On le sentait venir, et c’est confirmé : le mode Zombies n’est plus seulement un passe-temps. La saison 5 introduit une nouvelle opération narrative : « Dark Aether Breach ». L’ambiance horreur monte d’un cran, avec une storyline consistante, des objectifs qui demandent un vrai travail d’équipe et des environnements qui changent des cartes industrielles habituelles.
Les joueurs sont envoyés en mission à l’intérieur d’une zone fracturée du Dark Aether, une dimension parallèle où les lois de la physique se plient à l’horreur pure. Ce nouveau chapitre propose :
- Des ennemis inédits, comme les « Gorged Ghouls », rapides et dotés de résistances spécifiques.
- Des challenges scénarisés entre les vagues, introduisant des choix qui altèrent votre final.
- Un système de relics à débloquer, qui modifient vos perks de manière non négligeable.
Avis aux amateurs de lore : on sent une vraie volonté de tisser une trame cohérente, et ça, ça fait plaisir. Le mode Zombie gagne ici en profondeur, sans pour autant sacrifier le plaisir immédiat de dézinguer du mort-vivant à la chaîne.
Warzone : Le chaos, toujours en évolution
Du côté de Warzone, les développeurs continuent leur marathon d’ajustements permanents. Caldera nous manque toujours un peu, mais Urzikstan et Vondel s’affinent avec l’arrivée de Zaya Observatory 2.0 — une version revisitée avec des structures supplémentaires, un verticalité accentuée, et plus de points d’engagement autour du dôme central.
L’ajout phare reste le Tempered Revival, une nouvelle mécanique de résurrection qui permet de revenir dans la partie avec une plaque d’armure renforcée après un certain temps… à condition que vos alliés ne vous aient pas déjà ressuscité d’ici là. C’est un pari risqué si mal utilisé, mais potentiellement game-changer en fin de partie.
À noter également : la zone de gaz subit désormais des variations comportementales aléatoires — des mini-storms secondaires peuvent se former, redéfinissant les routes de fuite. Une évolution imprévisible qui redonne de l’intérêt aux derniers cercles parfois trop « scriptés ».
Une interface de progression revisitée
C’est passé un peu plus discrètement, mais Activision a également déployé une refonte complète de l’interface de progression : meilleure lisibilité des défis, intégration des événements à durée limitée avec remises automatiques de récompenses, et possibilité de suivre jusqu’à 3 objectifs secondaires en temps réel depuis le HUD.
C’est un petit pas pour l’UX, un grand pas pour les joueurs qui en avaient marre de checker le menu toutes les deux manches. Enfin !
Un calendrier d’événements bien chargé
La saison 5 intègre plus d’animations communautaires et d’événements temporaires. À surveiller :
- Double XP Weekends tous les 15 jours.
- Événement « Guerilla Tactique » : Objectifs globaux par équipe de faction.
- Un event surprise à thème « organisation secrète » prévu fin de saison – teasé via des documents cryptiques disséminés dans les maps Zombies et Warzone.
Les développeurs semblent vraiment miser sur l’aspect communautaire, et ça, on valide. Surtout quand ça débloque des plans d’arme et des skins qui n’ont rien à envier à un boss de fin de mission.
Faut-il replonger pour cette saison 5 ?
Clairement, oui. La saison 5 de Modern Warfare 3 réussit là où d’autres saisons s’étaient reposées sur leurs lauriers : une vraie montée en intensité, une volonté d’innover sans bousculer tout ce qui fonctionne, et une ambiance générale plus marquée, notamment dans le mode Zombies.
Entre les nouvelles maps, les ajouts narratifs, l’équilibrage amélioré et des surprises bien dosées dans le Battle Pass, Modern Warfare 3 redevient cette bête nerveuse qui fait le sel de Call of. Et avec le teasing déjà amorcé pour la saison 6, difficile de ne pas rester accroché à la lunette de son fusil.
Et vous, vous avez déjà craqué pour le skin tomb-raidesque ou vous en êtes encore à grinder vos camouflages d’armes ? En attendant, le champ de bataille vous attend… et il s’annonce mouvementé.